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"LA SEULE DIFFERENCE ENTRE LA STUPIDITE ET LE GENIE? C'EST QUE LE GENIE A SES LIMITES" A. Einstein

par Roger Kint

"LA SEULE DIFFERENCE ENTRE LA STUPIDITE ET LE GENIE? C'EST QUE LE GENIE A SES LIMITES" A. Einstein

« D'après l'éthique morale, l’Homme ne nait ni bon ni mauvais, et surtout, tous sont égaux. Sauf que de fait, la Nature telle la représentation de l'allégorie de la victoire, prend parti et décide de doter certains de plus d'intelligence, sinon d'autres de plus de stupidité ».

Que se passerait-il, si pour échapper à un héritage de déficience mentale, vous mentiez assez longtemps sur le fait d’être doté d’un génie inégalable, qui de plus, se manifesterait dans une famille, peu perspicace, tel un miracle, tel le maillon évolutif d’une chaine rouillée et stagnante ? Finiriez par être absorbé par cette illusion, qu’au départ vous aviez créée pour les autres ? Pour pallier à vos étourderies répétitives, qui pourraient mettre en péril cet « hémisphéral » mensonge, vous pourriez, par exemple, dire que diagnostiqué trop tard, comme surdoué, vous n’auriez pas bénéficié de votre enfance afin de maximiser vos connections neuronales….

Eh bien laissez-moi d'abord répondre: ramassis de bêtises!!!

Ainsi le conte de Carnitis, nous ouvrirait-il un semblant de connaissance et de compréhension face à ce besoin ultime de reconnaissance impossible, dû à une « très, très, très…forte existence de non création! ».

Quand les nains se prennent pour des géants, où est le « bizarre », dans le fait de se surestimer ou dans le fait de vouloir changer de catégorie « d’anomalie »vivante?

Ainsi nous ferons référence à cette cet "estimé don du destin " qu'est Carnitis, pour nous guider dans ses propres ténèbres, mais prenez une lanterne car cette première, ne sait même pas ce que c'est!

Commençons en exemple ce " conte de sorcières aveuglées", par l'histoire de Carnitis , encore une fidèle compatriote d'Echosland, qui, immédiatement trouva ses marques en ce lieu de damnation spirituelle!

A peine arrivée, avait-elle su qu’elle n’aurait nul besoin de s’adapter, car ce lieu était la promesse d’un mode de pensée et de vie similaire au sien, c'est à dire empli de mensonges et de « surenchère dans la surévaluation du soi face aux autres »...

En sommes, elle trônait sur le podium de la mythomane qui aurait pu « travailler partout et faire tous les métiers du monde y compris, cosmonaute! Elle aurait même pu découvrir une nouvelle planète, et aussi, la planète terre si cela n'avait déjà été fait! ».

Carnitis avait rencontré ce cher Pillicin- que nous n'avons plus besoin de présenter (enfin si nous devions vous rafraîchir la mémoire, il suffirait de dire que c'est celui qui a sauvé le monde.... Comme tous les autres d'ailleurs!)-lui ouvrit le portail du vortex spatio-temporel menant à Echosland, puisque voulant se faire aussi bien voir de ses employeurs que de son très- petit- restreint groupe d'amis, la présenta comme serve potentielle. Déjà dans un état d'esprit conforme à l'idéologie « Echoslandienne », il ne fut guère difficile pour cette direction de l'accepter comme nouveau membre de leur "famille"(ou plutôt, comme nouvelle bûche nourrissant leur brasier infernal).

Elle souriait, s'esclaffait, et se présentait à qui voulait l'entendre, comme la personne la plus généreuse, joyeuse, intelligente, et forcément, honnête qu'ils puissent trouver au sein d'Echosland.

Mais son jeu ne dura guère. Si les premiers étaient enclins à vouloir croire à la possibilité d'une amitié nouvelle avec une collègue, sympathique, son sournois sourire finit par la trahir. Car comment ne pas se faire trahir par des zygomatiques éreintés par l'hypocrisie? Comment ne pas ciller face à certaines faiblesses telles que des inattentions (écouter un client malhonnête médire sur une collègue en souriant et ne pas voir que cette dernière l'avait suivi du regard jusqu'à sa caisse où dorénavant, elle voyait cette nouvelle compatriote rire avec un badaud, et tout cela…à ses dépens), ou même le regard acéré de personnes bien trop lucide pour tomber dans le jeu d'une personne qui se dirait détentrice du génie ultime?

Cette Carnitis comme nous le disions, aurait pu venir de l'espace, créer la race humaine, le pyramides et se réincarnait 500 fois avant de révéler sa vraie identité au monde (néanmoins s'il faut "rendre à César ce qui est à César, elle eût l'infinitésimale intelligence de ne pas se proclamer Comte de St Germain!).

Cependant, la question qui se pose est pourquoi ce besoin de reconnaissance et de lumière avec un tel intellect, et surtout pourquoi Echosland, quand on peut conquérir (ou reconquérir) le monde?

Voilà chers amis toute la problématique de l'histoire du jour :

  • Carnitis? NON!

  • Comment même les lumières obscures peuvent s'éteindre dans la lumière de la Vérité?

  • Comment une bonne stratégie peut être anéantie par de mauvaises tactiques?

En y répondant nous saurons que dorénavant, ce n'était pas une « Lumière » de celle du 18ème mais, une créée par un accident radioactif- Réflexion ! Pareillement, dans les accidents de centrale nucléaires, les espèces mutantes sont hiérarchisées selon le potentiel positif de la mutation, cela allant de l'humain développant de nouvelles aptitudes, au ver de terre à deux têtes. Eh bien ! Pour Carnitis, il ne fut pas difficile de découvrir que sur cette échelle (Veuillez excusez mon erreur, nous voulions dire : SOUS cette échelle) elle passait bien après le Lubricina.

Cette enfant, enfin, cette adulte avec un cerveau puéril- de l’âge où les enfants pensent qu'ils peuvent eux aussi tels leurs idoles, devenir des super héros simplement en revêtant un costume- suivit le chemin dans lequel, la clarté des rayons de la désillusion étaient réfractés par un bouclier de balourdises (invisible) autour d'elle. Ah croire que Pillicin et, avaient peut-être de super aptitudes après tout...

Un jour, alors qu'elle ne travaillait pas (donc ne vivait pas), elle alla sur son lieu de villégiature favori, une boutique d’Echosland, là ou d'habitude elle travaillait avec sa collègue, Line, celle-là même qu'elle croyait avoir dupé avec son pathos à souhait, ainsi que, ses sourires... hypocrites!

Y rencontrant pour la première fois une autre collègue avec qui elle n'avait jamais travaillé, elle afficha un mépris sans nom, afin de donné un semblant de confiance dans le fait qu'elle s'était octroyé les lieux, afin d’en faire son territoire (petite étude à faire : vérifier si les vers de terre, peuvent marquer leur territoire).

La jeune fille qui la vit faire le paon, ne se laissa prendre par son sourire ultra brillant qui éblouissait quiconque aurait pu voir les tâches faisant Carnitis; une aura de stupidité dont les armes , ne se trouvaient que dans un discours pompeux (rien de bien substantiel, ne pourrait être rapporté ici, de ses exposés).

Comme un piano lâché à plus de 500 mètres au-dessus d'un lac paisible, le lac deviendrait roc alors que le piano, exploserait (merci à ce cher Newton qui découvrit l'importance relative des forces absolument invisible!). Carnitis commis l’erreur de servir le même chant à quelqu'un de serein, mais tel l'adage, le dit si bien : il faut se méfiait de l'eau qui dort!

Alors qu’elle parlait de manière ... Sonore, afin d'afficher un lien d'amitié avec sa « Co locatrice » de travail, Line. Cette collègue qu'elle défiait volontairement d'une absence de politesse, se mit soudainement à rire, un rire caché mais de ceux qui ont trouvé le Plan, qui ont trouvé cette idée qui fera d'eux des marionnettistes de l'ombre (avouons-le, si on sait qui vous êtes alors vous avez déjà perdu!).

Ainsi, elle alla chercher un des filets de lavages géants, vendus exclusivement chez Echosland et pour la modique somme de…3 fées et une dent...

Dans toute l’intelligence du directeur des achats d’Echoland, ce dernier avait commandé des filets censés protéger une couette d'autres vêtements lors d'un lavage commun, tel un filet à humain pour les protéger des papillons (Oups, ne serait-ce pas le contraire qui aurait du être logiquement fait?).

Témoignant du mépris de cet humain intellectuellement édentée, la jeune « planificatrice » dé respectée, posta un filet sur l'huisserie de la porte. Elle ne voulait pas manquer le spectacle à venir, et ainsi, se positionna à l'entrée du magasin ou les deux collègues parlaient encore.

D’après l’école de psychiatrie Gestaltiste et surtout, le Docteur Karl Dunker :" La perception met en jeu la saisie d'un ensemble de signes stimulants et, il y’a primauté des relations entre éléments de base dans un stimulus visuel ».

Ainsi Carnitis n'eut- elle cette capacité attribuée à chaque humain, depuis son développement fœtale jusqu’à son âge « adulte », peut-être était-ce parce qu'elle était, ce qu'elle aimé à s'identifié à, id est : un super humain? De ce fait, cette capacité primaire, à savoir qu'en arrière-plan c'est l'objet qui se meut et non le fond, le paysage (logique implacable!) elle ne put l'assimiler et la comprendre que trop tard…

Alors qu'elle voulut sortir, se disant que le filet n'était qu'un chose infiniment inférieur à elle, et qu'elle pourrait ainsi, passer littéralement à travers les mailles du filet; elle se retrouva sous les yeux des client-badauds, qui observaient cette sotte, se surestimer, s'entortiller, et finir tel un saucisson par terre, le filet l'avait "avalé" crue, et vivante, puisqu'elle pouvait encore respirer... (Nous aurions dû prier pour qu'elle meurt asphyxier, cela aurait été moins douloureux pour elle!) Entendant des cris de douleurs, et l'alarme du magasin ce mettant en marche, à cause du portique de sécurité, auprès duquel elle tomba, les clients se ruèrent vers la sortie, pensant à une alerte à la bombe, elle se trouva ainsi piétiné. Assénant des coups de pieds involontaires, les clients ne jetèrent guère de regard sur quoi ils couraient.

Lorsque la majorité fut sorti(l'autre préférant profiter du plus d'espace, à travers une fausse surdité de circonstance, pour continuer leurs achats), elle essaya de se relever, mais le sang qui coulait et son visage tuméfiait surprit un vieux monsieur, qui pensa que la faucheuse, venant le mandater, était vraiment "vilaine, monstrueuse", il dévissa le bout de sa canne et en extirpa une lame intégrée, une de celle, qui se fabriquait à l'époque des coupe gorges. Pensant qu’il ne se laisserait pas aussi facilement embarqué par « le bossu de notre pavé », se mis en garde, or à ce moment, Carnitis poussant un râle de souffrance et ne voyant plus que d'un œil, essaya de prier de l'aide, néanmoins, seuls des gargouillis d'outre-tombe (là où elle allait, justement !) s'enfuirent de sa bouche. Le vieux monsieur toujours en garde, par reflexe lui éperonna le pied, puis voyant que cette faucheuse souffrait de son coup, il émit un rire enfantin, puis sautillant d’une jambe à l’autre, tout en faisant tournoyer sa canne au-dessus de sa tête, une lueur jaillit dans ses pupilles. Une de celles des personnes qui lors d’un dernier combat n’hésiteront pas à laisser la peste cachée en eux ressortir, incendier leur tripes d’un feu enragé, et ainsi, porter tous les coups possibles, même les plus bas… Soudain, il s’arrêta de sautiller et son regard se crispant dans un sérieux, il s’esclaffa d’un cri de cow-boy avant de « décapiter »… sa langue. Cette dernière, la bouche toujours béante de douleurs, ne vit pas le coup supplémentaire arriver !

La canne qui depuis quelques années était devenue une extension indispensable à l’aide de ces déplacements, était désormais, devenue arme létale, et dans la plus grande incongruité, il se mit à chantonner :

  • « Tel un navet elle retourne dans son bourbier,

Rantanplan, rantanplan,

Atteinte de la Chauchade aigüe elle ne comprend pas le Tohu Bohu,

Rantanplan, rantanplan,

J’impose le gage pour que de ses rebondissements je me dégage,

Rantanplan, rantanplan

Je lui ai crevé le bidon ! »

Concluant son chant militaire sur un cri de joie face à la bête qu'il voyait vaincu par sa vigueur de jeunot (temporairement retrouvé), il ne resta que quelque secondes avant de reprendre son regard de marbre, éteint. Puis, boitant vers la sortie, il fit signe de la tête à Line, qui, ne comprenant rien à ce qui se passait, à cette surprenant transformation et cure de jouvence instantanée, est toujours dans son enclos de sécurité qu’était le comptoir de vente, ne put qu'automatiquement bouger la tête de bas en haut pour le saluer en retour, toujours dans un mutisme horrifié.

Quant à l'autre fille, celle qui l'avait piégée, elle se prémunit du masque d’hypocrisie de Carnitis (celui-là même qu’elle dû tomber lorsque hors de contrôle, ne lui restait plus qu’à pleurnicher de désolations), le mettant sur son visage, elle la fit rouler, « tendrement » sur elle-même jusqu'à la réserve de la boutique. Carnitis essaya de la remercier de ce sauvetage in extrémis, mais n'arrivait toujours pas à parler.

Line qui quelques minutes après le départ de l’ersatz de Don Quichotte, reprit ses esprits complétement, et appela les secours. Carnitis fut emmener, toujours dans son filet, aux urgences (en effet, les ambulanciers qui avaient réussi à retrouver le morceau de langue, n’avaient guère le temps de la détacher sans qu’il n’y ait nécrose des tissus).

Quand le cerveau zozote alors la langue s’y met aussi.

En conséquence, Carnitis finit bègue.

Ni égalité ni société, car si Carnitis s'était une seule fois posé la question concernant l'acquiescement de tous face à un seule détenteur du pouvoir, alors elle saurait que contrairement aux idées reçues, il faut de l'anarchie pour qu'il y’ait hiérarchie, ce qui est concis, mais pour un peu plus développer : sans désordre l'ordre n’a guère de signification, ainsi sans désordre pas de coalition contre un ennemi commun qui essayerait de nuire au bon déroulement d'une société faussement parfaite!

De plus jamais elle n’aurait dû avoir la prétention de croire qu’un jour elle pourrait détenir un pouvoir comparable à celui des dirigeants d’Echosland ( Eh oui ! ce sont toujours les faux méchants qui perdent ! car les vrais ne cesseront de se cacher dans l’ombre…)

Parallèlement, nous pourrions surligner ce filet comme la punition du faux ordre, de la réecriture de son histoire par elle-même. Commençant son propre cycle d’ordre et désordre, et créant ainsi un égarement concernant l’ordre auquel sa vie n’appartenanit pas, Carnitis fut seulement celle qui poussa le premier Domino, qui devrait faire tomber tous les autres de sa vi, seulement cela.

C'est ainsi que nous pouvons résumer ce que la grande Carnitis désirait ardemment mais surtout inconsciemment, nous enseigner des lumières qu'elle avait côtoyer:

A chaque action une réaction, et la pensée condamnable.

FIN !

"LA SEULE DIFFERENCE ENTRE LA STUPIDITE ET LE GENIE? C'EST QUE LE GENIE A SES LIMITES" A. Einstein
"LA SEULE DIFFERENCE ENTRE LA STUPIDITE ET LE GENIE? C'EST QUE LE GENIE A SES LIMITES" A. Einstein

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"Les mythes sont des commérages qui ont vielli". S Jerzy Lec

par Roger Kint

"Les mythes sont des commérages qui ont vielli". S Jerzy Lec

Cette chère Denise dont Giacomo avait fait une étude (par anachronisme, mais surtout par prédiction), bien sûr, se remit à jouer du violon lorsqu’ elle fut seule à commander et fouetter les pauvres galériens du navire Echosland.

Ce qui arrive souvent, en temps normal, est cette montée d' adrénaline, lorsqu’on vous accorde plus de pouvoir et donc plus de responsabilités, vient le syndrome des " chevilles dilatées". Mais en ce qui concerne cette « petite » Denise, elle était dans cet état depuis fort longtemps. Ayant toujours vécu dans l'illusion du pouvoir absolu, elle vivait dans ce rêve éveillé, quand elle désirait échapper à sa sœur ainée, et, surtout à ses remontrances concernant ses erreurs.

Ainsi, lorsque sa sœur parti pour un court séjour, elle put mettre en œuvre, justement (et pardonnez-moi, la redondance) « sa Grande Œuvre à elle... Et seulement elle!", en pratique. De sa voix mielleuse elle aimait à torturer de commentaires soulignant chaque étourderie de ses employés, mais seulement au téléphone car comment les empêcher de quitter les lieux de travail s’ ils venaient à trop s'énerver? Et quand, elle damnait chacun de sa présence, alors, employait justement contre ses subordonnés, ses outils favoris : talons hauts, pour, tel un chat dominer les alentours, chevelure attachée, pour rappeler le côté sévère puis, assurément, les questions de rhétoriques.

Quiconque osait la regarder dans les yeux se retrouvait... À subir un long discours sur l'art et la manière de "bien faire les choses". Parlant sans cesse en « connaissance de cause », car Madame Denise, qui dans une autre vie, et deux siècles plus tôt, aurait pu vivre telle la propriétaire d'un manoir, en Louisiane, (et toujours dans son imagination), devait agir telle la seule et l'unique, l'ersatz d'un ersatz! Pourquoi? Car sa sœur déjà succédanée d'un semblant d'élu était son exemple!

Les autres la surnommaient « La Tornade » car comme cette belle œuvre de la nature, elle ravageait tout ce qui se trouvait sur son passage... Mais attention seulement tout ce qui était plus faible qu'elle, c'est à dire les cartons et 98% des préposés.

C'est ainsi qu'elle faisait valoir son pouvoir, elle pensait qu'agissant ainsi, ils sauraient tous que même si cela semblait rangé, ce ne le serait que si elle le confirmait. Mais la pauvre Denise, privée de sa Marceline, de délatrice (pour cause de congé, suite à sa collègue retrouvé dans l'arrière-cour, qui semble-t-il l’avait traumatisé. Mais en fait, de peur de ne pas avoir le temps de fuir, si elle devait se retrouver sur son lieu de travail. De la sorte, elle faisait « profil bas »), dû, comme moins c'est toujours mieux que rien, se rattraper en faveur de cette chère Deidon (enfin, ce qu'il en restait).

Eh oui ! Après leur conservation dans des bocaux, cette dernière et Lule n'avaient toujours pas retrouver des rapports cordiaux, ainsi la «grande déesse » de peu de Foi, de la direction avait elle décidé de les éloigner quelques temps, et plutôt que de pâtir de la présence d'une toxicomane, elle se suffit de Deidon, qui toujours à la recherche d'amitié, la voyait dorénavant, comme un exemple. (il est important ici, de souligner que tous les goûts sont dans la nature, de même, pour Deidon, ses choix ne sont absolument pas des exemples à suivre, sinon vous pourriez vous retrouver tel un enfant la tête dans un sac en plastique.... Bleu…De l'autre cote…Dans la vallée de la faucheuse, entouré de champs de têtes de pauvres subordonnés décapités, pourtant, continuant de vous suivre des yeux au moindre de vos mouvements).

Ainsi Denise avait elle n’eut qu'à faire acte de présence, ou préférablement, de sa présence commanditaire, ensuite, saupoudrer cela de messes basses, avec quelques épluchures de mauvais jeux, sur la beauté qu'elle prêtait aux différents nœuds papillons de Deidon (rappel: une tete dans un bocal n'a nullement besoin de s’habiller mais Deidon restant une fille, elle devait porter quelques apparats féminins... Ah cette illustre illusion). Si cela n'avait été pour sa mère qui venait déjeuner avec qu'elle. En réalité, lui verser quelques paillettes dans son aquarium, et la récupérer tous les soirs, pour la ramener chez elle auprès de ses chats , enfin surtout rapporter l'aquarium aux chats qui s'amusaient de cette situation en trompant la pates pour essayer d'attraper ses cheveux, alors elle aurait désiré plus que tout passer encore plus de temps auprès de celle qui était devenue son idéal...(ayant perdu Lule comme guide et encore moins dénuée de personnalité depuis la perte de son corps, elle sauta près du pion suivant, croyant pouvoir se cacher dans son ombre, de tous les cavaliers, qui voudraient l'éradiquer... Pauvre enfant! Les fous du roi étaient déjà à sa poursuite, juste derrière elle....).

Une chaines sans fin, serait le parfait résumer de cette Deidon pensant de Denise qu'elle avait réussi, car elle pouvait commander et s'acheter tous les vêtements les plus moches mais les plus griffés. Ne remettant guère en cause le lien héréditaire de cette dernière, avoir un mentor, un idéal, qui sans individualité, justement, détail personnalisé, lui suffisait.

Deidon avait peur de la sœur ainée de Denise, car ce sommet du pouvoir pyramidale, ne l’estimait pas du tout. D’ailleurs, fut un temps, ou lorsqu'encore affublé de son corps, sa sœur, semblait lui avoir demandé des retours, sur les comportements de ses collègues, sur le passage, un état des lieux de ce qui se vendait le mieux (en soi, un comportement digne d’un agent double…). Deidon, avait pour la première fois sentit un gain de responsabilité et ainsi de pouvoir- ah ah ah- et encore une bulle qui explosa lorsqu'elle se fit réprimander pour des impairs, pensant avant que cela n'arriverait pas car elle pensait avoir gagné leur confiance, cela n'était qu'une illusion (eh oui encore !). A mauvais choix elle leur avait attribué confiance. Cependant, eux, n’aurait en aucun cas, effectué le processus inverse.

Si Denise se jouait de cette sotte, dans un « imaginarium » manipulateur de sincérité et crédit bilatéraux, ce n'était que pour combler le vide des dialogues et mieux manœuvrer. Alors, depuis, Deidon pensait, la chef et grade sœur de Denise tel le bâton, alors que Denise, envers elle, avait la courtoisie d'utiliser la carotte tel un bâton....

C'était gagnant- gagnant de chaque côté, en effet, Denise pouvait rajeunir, et retrouver la légitimité (du moins mentales seulement) de la peste médisante, critiquer ses subordonnés. Deidon, elle, avait tout simplement quelqu'un à qui parlait...

Trouver une chute à cette histoire ne serait guère possible, car du fin fond où elles étaient, elles ne pouvaient pas plus chuter. De plus, il leur était impossible de changer leur nature, car " chassez le cheval et il revient au galop" ainsi " chassant la vipère, elle revient en glissant"...

D’autre part, chers lecteurs, vous avez désormais, lu l’introduction d’un cauchemar, un cauchemar empli de peluches diaboliques. Du genre de celles qui ont un grand sourire enfantin figé sur leur visage, détournant ainsi, votre regard de leurs mains cachant toute sorte d’armes rouillées et imbibées de poisons de tous types. Parce que, s’il y a bien une chose sur laquelle nous finiront par chuter, c’est ce qui suivra, c’est-à-dire les carcasses de ces vermines… détruites par leurs propre Karma…

"Les mythes sont des commérages qui ont vielli". S Jerzy Lec
"Les mythes sont des commérages qui ont vielli". S Jerzy Lec

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La Saint Valentin n'aura pas lieu!

par Roger Kint

La Saint Valentin n'aura pas lieu!

« Prenez du chocolat afin que les plus méchantes compagnies vous paraissent bonnes ». Madame de Sévigné.

Inestimés lecteurs, en ce jour si propice à tant de fariboles, et d'excuses en tous genre pour consommer, plus que nécessaire, des chocolats, bonbons, bonbons en formes de chocolats, chocolats en forme de cœurs fourrés au bonbon, etc...

Cela serait le moment le plus propice pour vous conter l'histoire de cette chère Amandine! Une fille qui naquit sous le signe du cœur, pas l'organe, ni celui de la générosité mais, celui en papier! Celui que les écoliers sont formatés à dessiner afin de ramollir leur cervelle via des décharges « électrico-émotionnelles », qui leur ferait croire que tout ce qui a attrait à cette fête en l'honneur d'un angelot (issu d'une union consanguine et illégitime! Alias: cupidon!!!!), est le chemin du bonheur.

Cupide, le cupidon devrait être un des fils conducteur de notre histoire, mais je vous en dit déjà trop alors autant vous le raconter dans l'ordre car qui a envie de lire un livre s'il connait déjà la fin?

Cette chère Amandine, qui était une de ces étudiantes de fortune (id est : étudier car il le faut et non parce qu'elle le veut, étudier pour avoir un semblant de commentaire à émettre lors d'une argumentation, même si, elle-même ne comprenait pas ses propres commentaires; en soit une cuillère de confiture sur un toast de la taille d'un building!)

Elle appelait ainsi tous ses arguments des arguments d'autorité, puisque son espérance à ce qu'elle pouvait croire, ne devait sans conteste... Etre contesté! Elle avait tout simplement toujours, raison, ainsi si elle disait que croire en l'amour et le démontrer à tout le monde était l'exemple à suivre, il fallait ainsi le faire, de son point de vue... Seulement! Car, disons-le, cette jeune fille n'a jamais compris, et ne put le comprendre (faute de temps...) que les gens ne jalousait pas son bonheur, mais justement, que certaines personnes ne savait ce qu'était le bonheur. Ou bien savait elles réellement le reconnaitre, et ainsi, savoir que toutes ces démonstrations, superficielles, de décors et lettres pailletés, colorées, parfumées, n'était justement, pas « le vrai minuteur de l’heureuse heure » ?

En conséquence, face à ses collègues, émettant sa théorie, elle sut y trouver des émules, autant que des opposants à toutes ses thèses. Pour ces derniers, elle décida qu'elle leur démontrerait que ce jour devait se fêter de manière extravagante, " si l'on voulait être plus heureux" et le "partager"...

Mais que savait-elle réellement du partage? Rien, ou juste que cela était comme offrir un "énorme cœur" en chocolat?

Décida-t-elle donc, que travaillant en ce jour dans une des annexes du Grand Echosland, elle prouverait à tous ces collègues, qu'elle pensait blasés par la vie, comment le glorifier. Elle débuta dès le matin, vaquant à ses taches habituelles, elle sut décupler sa force et vitesse de travaille, tel un "super héros de la saint valentin" ( ou bien avait-elle simplement arraché les ailes du petit cupidon afin de se les faire greffer?) dans le but de travailler et en même temps décorer le magasin. Elle accrocha des farandoles de papiers multicolores partout et trouva aussi un angelot en plâtre qu'elle réussit tant bien que mal, à hisser au-dessus d'une machine gigantesque qui servait à mouler des gâteaux, et confiseries sous différentes formes et surtout de taille gigantesque. La veille, elle avait une dizaine de machines néanmoins, les clients les plus gourmands firent honneur à la théorie de « l’Offre et la Demande », et cette dernière, n'était que la rescapée d'une ligné, qui ferait plein d'heureux... Obèses! Toutefois se disant que le destin devait jouer en sa faveur, et qu'ainsi les machineries divines des fils qui constituaient l'avenir, l'avaient épaulé, elle retira la machine de la vente, la laissant simplement en démonstration afin de narguer quiconque voudrait l'acheter d'un : " trop tard! On en avait 15 hier mais ça c'était hier! Et maintenant y'en a plus!!!! Ah ah .... Ah!". Elle avait déjà prévu que ce don conjointement offert par les déesses Consomatiunore et destiné, serait le clou du spectacle de sa stratégie.

Elle ne cessa de sourire ainsi, toute la journée, noyant quiconque lui adresserait la parole dans un flot de tonalité plus sucrée que le miel et plus doux qu'un nuage. Souriant à tout va et même aux pires comportements des clients les plus aigris, elle ne cilla guère.

A la fermeture, le soir, elle s'attela à ranger le magasin qui pour le lendemain, lorsque ses collègues qu'elle avait convié à venir voir la « magie sanctifiée » de Valentin, devrait être parfaitement propre. Dès qu'elle eut finit, elle tira de la réserve ses deux gros sacs, de 5 kg chacun de cacao. Elle avait décidé –inutilement- de faire le meilleur chocolat de la valentin, le plus doux, le plus cacaoté, celui qui aurait le gout de l'amour.

La machine mesurant 3 mètres de longueur sur 4. Elle dû prendre une échelle afin de verser les ingrédients dedans. Hissant le premier sac, elle vacilla lorsqu’elle dû le transvaser dans la machine, cependant sa Foi à toute épreuve (pas comme son foie d'ailleurs!) lui permit de tout y mettre. Il y avait un ordre qu'elle s'était donné pour chaque ingrédient et commençant par du chocolat elle devrait finir par celui-ci aussi. Or, essoufflée et à bout de force mais le sourire « tatoué » sur son visage toujours collé sur sa figure, elle transvasa le second.

Et c'est à ce moment que le drame arrive (de mon point de vue plus, une jolie comédie sentimentale, mais restons un peu humain, tout de même!).

Cette fois elle ne se rattrapa pas. La moitié de son corps se trouvait désormais, dans la machine, et essayant de se hisser sur la manette par la force de sa jambe. Elle tomba complétement dans la machine et l'actionna en même temps. N'ayant pas le temps de comprendre ce qui lui arrivait, coincée dans cet objet titanesque, la tête en bas, elle sentit la température augmenter (ce n'était point du à son stress). Elle s'époumona de toute ses forces mais l'engin faisait un bruit d'enfer, et de plus, elle avait fermé le magasin alors, si même quelqu'un venait à passer par là, comment ferait-il pour venir la secourir?

Elle sentait dorénavant, le lait du réservoir se déverser sur elle, puis, les picots, servant à rendre la pâte homogène, lui récurer le visage, puis… ce fut le grand noir!

Le lendemain lorsque ses collègues arrivèrent, ils furent émerveillés par les décorations, en effet les responsables, avaient aussi fait le déplacement et, ne voyant pas Amandine, avaient ouvert la porte à leurs employés en attendant leur hôtesse, la croyant en retard.

Marceline, qui n'avait pu essayer la machine dans a succursale où elle travaillait, fut la première à s'approcher de la machine infernale, sentant une bonne odeur de chocolat, elle ouvrit la porte qui permettrait d'accéder à surprenante et magnifique promesse de cette tablette de chocolat géante. Quand, la porte fut ouverte l'odeur se répandit dans tout le magasin, attirant les autres à ses côtés. A la vue de cette tablette géante (certes pas parfaitement lisse mais tout de même !), ils se jetèrent tous pour la déguster, comme des enfants, les responsables aussi.

Soudain, ils entendirent une petite voix:" euh, s'il vous plait, euh, à l'aide, d'une voix presque gênée (comme quelqu'un qui demanderait à un tétraplégique de se déplacer un peu sur le côté afin de mieux regarder la télévision). Pilicin, grâce à l'aide de ses bras allongés par le temps ( eh oui, depuis qu'il se déplaçait en skateboard, la nature suivant l'évolution, avait agrandit ses bras, source de sa principale force de traction), réussit à arracher un morceau de chocolat, et la tête en diagonale, de cette petite Amandine, apparu. Stupéfaits par cette découverte, ils restèrent tétanisés, et au lieu d'accourir pour l'aider à se dépêtrer, ils se mirent tous à vomir, ce qu'ils venaient tout juste, d'ingurgiter frénétiquement, c'est à dire, du chocolat.... À l'amandine…

Ne vous inquiétez pas- au bout de 10 minutes l'un d'eux, eu la présence d'esprit d'appeler les pompiers, qui leur conseillèrent de ne surtout pas la toucher afin d'éviter toute fracture de la colonne vertébrale...

EPILOGUE :

Amandine avait fusionnée avec le chocolat, du moins, son derme, et aussi si les médecins avaient réussi à enlever la couche superficielle de cacao, on avait dû lui retirer son nez trop en ... Chocolat (c'est comme pour le froid, les extrémités sont les premières touchées), de plus elle sentait désormais, en permanence le chocolat. De la sorte que, quand le temps se réchauffait, le cacao de ses cellules aussi, alors imaginez le chocolat brulé à 30°!

Pensez bien, qu'au départ, les gens qui n'avaient pas assisté à sa "démonstration" furent loin d'être déplus par cette essence qui leur rappelait toutes les célèbrations où ils pouvaient consommer à outrance des confiseries, sans se sentir coupable d'un futur gain d'embonpoint, car " si tout le monde le fait, c'est que c'est pas mal!", pour les autres, ceux qui l'avaient "goutée", ils ne pouvaient plus s'approcher d'elle sans se sentir écœurés d'un cannibalisme passif. Au fur et à mesure, même pour les premiers l'odeur devint insoutenable, elle était devenue celle qui les tentait, son odeur, leur donner envie de chocolat et après en avoir trop mangé, la culpabilité et leur foie étaient rongés. Si bien, qu'au bout de quelques semaines, après son retour, hormis la déchéance de sa vie sociale, elle fut exilée dans un plus petit magasin, un où il y avait, habituellement très peu de passage. Car, les "décideurs" d'Echosland, ne verraient plus leur chiffre d'affaire chuter faute de pouvoir la renvoyer puisque :

  1. Elle s'était blessé sur le lieu de travail et avec un outil, ou un produit d'Echosland.
  2. Le fait, qu'elle soit depuis, considérée comme handicapée à plus de 50% ne leur offrait que plus d'avantages concernant les charges sociales.

La femme chocolat finit seule, enfin presque. Parce que, les pigeons n’ayant pratiquement pas d’odorat, furent les seuls à s’approcher d’elle…

La Saint Valentin n'aura pas lieu!

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LES JOIES DE L'OUBLI

par Roger Kint

LES JOIES DE L'OUBLI

Si l'Homme est bien capable d'une infinité de choses, il n'est certes, pas encore apte à toutes les

Accomplir. Et, d'autre part, il reste bien une chose qui serait l'inespéré point de cet infini, id est: l'oublie volontaire, sans nul besoin d'une aide externe.

En d'autres termes : les gens ne cessent de se plaindre du fait qu'ils voudraient annihiler toutes ces maladies cérébrales, tel que le syndrome d'Alzheimer, afin de ne plus perdre cette si précieuse mémoire qu'il leur fut fournie depuis la naissance mais dont les tréfonds conscients ne peuvent remonter que vers les 4 premières années de leur vie.

Tout cela est faux, aussi bien que heureux est l'idiot il en va de même pour celui qui perd la mémoire.

Perdre volontairement et sans aide aucune, le souvenir de certains faits est encore inaccessible à l'animal humain.

L'Homme est par excellence son propre bourreau lorsque doué du cas de conscience, tout comme les autres sont votre enfer ou du moins, votre pass pour cet endroit...

La torture que procure le souvenir d'un mauvais acte, d'une perte, d'une stupidité ne sont que châtiments et lorsqu'il aimerait s'en dépêtrer, il n'a ni la volonté ni la capacité nécessaire. Ainsi, fait-il appel à des substances chimiques (comme l'alcool, les somnifères...) ou encore à l'intervention externe d'un individu (hypnose, chamane, psychothérapeute...).

La compassion dite, lorsque l'on se rend compte qu'un proche perd la mémoire de manière " maladive" n'est que pitié envers faiblesse, car le paradoxe reste dans le contrôle de se châtier autant que de se souvenir (Ah ! Cette chère dualité humaine, que ferions-nous sans elle?)

Mais les vrais chanceux ne seraient-ils pas ceux qui chaque jour revivent un nouveau monde avec de "nouveaux amis", ceux qui quittent assez tôt ce monde pour éviter d'alourdir leur passif envers cet endroit pavé de bonnes intentions, et qui d'après la suggestion de Sartre, ne serait accessible que "grâce" à l'intervention(ou l'in intervention?) d'une absence d'autarcie, nous permettant ainsi « d'accomplir » les 7 Péchés Capitaux ....

Nous pourrions travailler cette questions des heures, des jours, des siècles sans parvenir à la conclusion si facile que tout le monde cherche: "oui" ou "non".

Alors puisqu'à Echosland la paresse appartient au 7 B.A.Q (bonnes actions quotidiennes), nous éviterons de trop nous attarder à essayer de développer ce postulat et au lieu de cela, nous chercherons à connaitre cette histoire de ce garçon-là, non pas celui-là, mais celui-ci... (trêve de plaisanterie! Déjà la paresse me gagne dans mon vocabulaire, une vraie contagion!)

Martin oh petit marin

Un matin tu es tintin

Un latin qui ne sait rien

.... Mouahahahahaha

Ce petit Martin, loin d'être, aussi robuste qu'un marin, de souffrir la solitude avec dignité et silence, devait lui aussi connaitre son apogée au sein d’Echosland et c'est ainsi qu'il signa un contrat à durée.... Infinie!

Martin n'était pas un être naïf, du moins, pas en apparence immédiate, néanmoins, lorsqu'on lui proposait quelque chose et qu'il pouvait éviter de payer, alors sa maladie le piégeait. Depuis, ses 20 ans (il en avait dorénavant 35) il avait été contaminait par la « gripsoïte opportunistique aigue ». En sommes, il profitait de tout ce qu'il pouvait avoir gratuitement, et plus cher cela était mieux, il se portait.

Mais, sa « maladie » ne se résumait pas qu'à cela, en fait, dès qu'il faisait une nouvelle acquisition, il aimait à se vanter qu'il aurait pu le fabriquer seul, de ses propres mains mais, surtout grâce à « ses super neurones »!

Son regard, aurait pu être encore plus brillant (que celui de ce cher Penicilin, dont nous avions découvert la vie jadis), et pourtant, non! Il était torturé par ses remords, des culpabilités de toutes formes, mais toutes noires ; elles le rongeaient, tels des charognards, et ne le laissaient que quelques heures en paix…lorsqu'il s'endormait...

Il ne pouvait y avoir de regain d'énergie durant son sommeil, car chaque matin, la plaie pleine de croutes, toujours infectée, se trouvée une nouvelle fois remuée par une lame de rouillée et tordue...

Ses démons intérieurs, aussi visqueux que la matière dont été issue le démiurge, n'étaient pas que son châtiment, car Martin savait rebondir,( du moins que jusqu'à deux mètres de hauteur, puisque après il se "fragmentait"), ainsi devenaient ils son faire valoir, celui qui expliquait qu'il soit mort autant de fois et

qu'il ait pu ressuscité pour continuer de vivre avec son karma (dont à mon humble avis, la date de

péremption était dépassée depuis fort longtemps).

Toujours d'après lui, il avait déjà épuisé 5 de ses 7 vies de chat, et revenait à la vie grâce à son caractère de phénix. Un pigeon- chat flamboyant de ses propres déjections en bref! Il avait « tellement vécu et avait tellement surpassé d'étapes qu'il était, forcément, puissant »... D'après son humble avis encore!

Etre ainsi torturé, contrairement à ce quoi on se serait attendu, ne le rendait guère misanthrope. De fait, il se vantait de réussir à élever les gens en détresse. Même en carence de retour et de reconnaissance (et d’une infinité d’autres choses, cette fois-ci en notre humble avis !), il n'aurait de cesse de continuer cette

mission; qu'il pensait d'attribution divine.

Ainsi, tel un artiste incompris, il refaçonnait les personnes, les plus influençables qu'il puisse côtoyer

(parlez-moi de pygmalion!)

Sa seule raison de "survivre " comme il s’en vantait, ne se résumait qu’à faire avancer le monde?...

Encore un qui n’avait pas suivi les explications de ces chers Copernic, Galilée et autres! A croire qu'ils

furent accusés à la relapse par ses propres ancêtres!

Bref, il était l'élu (encore un autre! Je sais!), celui dont, le monde ne pourrait se passait de sa grandeur...

Mais s’il devait parlait en toute pudeur, (oui oui ! il lui en restait un peu,tout de même !), il était le

clameur de sa vie en tant qu'erreur.

Ainsi il devrait vivre comme le « presque-ermite », le "vieux" qui aiderait ses semblables à aller vers

l'ascension ( on aurait dû lui parler de l'ascenseur aussi!)

Il décida donc, très tôt, qu'il serait bénévole pour la société à but non lucrative du monde, et en parallèle

travaillerait chez Echosland. Cette idée d'allier les deux, se présenta rapidement, pourquoi ne pas gagner

de salaire et faire de bénévolat en même temps, après tout il était un " sur-homme" ( à but non lucratif j'ai dit!) de plus, 98 % de ses collègues étaient des cas désespérés alors ils trouverait des missions à foison, sans perdre de temps, à les chercher. C'est ainsi qu'il crut pouvoir se débarrasser de la matière noir qui

avait, naguère, absorbé son karma. C'est ainsi qu'il... Se mit le doigt dans l'œil!

Si l'omission est l'ennemi du vrai alors ne lui restait plus qu'à être vraiment faux!

Il s'en retourna ainsi vers Bernie, une pauvre enfant de ... 28 ans, perdue, dans l’univers, telle une naine

blanche qui chercherait désespérément à exploser contre une géante rouge....

Martin avec son cœur de géant lui offrit la Supernova de sa vie, créant ainsi la galaxie du parfait

Nihilisme (imaginez à quel point cela aurait été drôle s'ils avaient eu pleine conscience de ce qu'ils faisaient!).

Martin se délectait depuis son premier biberon, d'alcool, il en remercia d'ailleurs, sa si responsable

Génitrice. Alors cette belle substance ne lui suffisait plus dans les pertes de mémoire temporaires qu'il

essayait de piéger en son sein. Augmentant les doses, il avait le taux d'un homme souffrant d’un coma

éthylique. Pourtant il était " réveillé".

les drogues étant trop chères, ne lui restait plus que la rédemption.

Au départ, tel le parfait petit faux gnostique, il croyait en cette déité supérieure qui avait mal fait les

choses et pour ainsi dire, lui! Il était " en colère contre l'univers" comme il le clamait…sans

cesse… (Mais si vous osiez lui demander ce qu'était l'univers à ses yeux, au paroxysme de la déception

vous, vous rendiez, assez vite, compte de son égocentrisme...). Ainsi la Propition l'avait-elle noyé, il

devait littéralement se racheter un karma, mais comme ce cher Karma ne se monnaye pas de façon

matérielle, il faudrait cette monnaie spirituelle... L'âme!

En sommes, un Belzebuth de bas étage "revoyait" le jour en ce cher Martin, loin de les acquérir il se

prônait tel le Grand Rédempteur, celui qui rachèterait les âme humaine, au travaille de son corps, et, de sa propre âme ( bizarre, c'est aussi ce que prétendait un fameux messie...);

Grace à ses réminiscences, loin de penser commencer à "aider" il comprit qu'il avait déjà, depuis

longtemps, eu ce rôle, sans en être conscient, tel un "élu qui découvrirait sa destinée après avoir vécu les épreuves", au dos d’un paquet de céréales…

Et quelles épreuves!

Bernie serait ainsi sa première sauvée... Consciemment, il l'éveillerait au monde, au vrai, celui dont il était le seul à avoir la connaissance absolu, car "trop écorché et trop intelligent" pour n'être qu'un simple

humain comme les autres.

Et c'est ici que nous observons cette chère tournure, ce carrefour qui appel à tous les sophistes et

formateurs de simonie de ce monde, l'absence d'humilité, loin de le nettoyer devait signer sa définitive

entrée, où il fait tout le "temps" chaud!(Eh oui les panneaux d'indication sont vraiment important!).

Il considéra Bernie, puis s'en servit tel un animal de compagnie, mais cela il ne le voyait pas, car, disait

vouloir l'aider et se mit ainsi, bille en tête de se mettre en couple avec elle afin de la "façonner", alors que, en réalité, elle ne lui servait qu'à fuir sa solitude, celle qui le rongeait et faisait tourner en boucle,

les souvenirs de sa mémoire torturée.

Il ne l'appréciait que peu, mais il devait rester avec elle afin de " l'aider", comme il se le répétait chaque matin tel un « mantra surchauffé ».

Il lui proposa ainsi de l'accompagner chez Echosland (une esclave de plus!), il pourrait ainsi être à ses

Côtés, tout le temps (et, tel un logo sur un t-shirt, se vanterait, auprès de ses collègues pour qui il n'avait

"aucune estime », le faire-valoir, d'une once de vie sociale...).

Comme, 95% des survivants d'Echosland, elle devint la prisonnière d'une société tyrannique, consciente mais impuissante face aux chaînes qui s'enroulaient autour de son cou (3% ne survive pas assez

longtemps pour être totalement piégés et les 2% restants sont ceux qui ont survécu et trouvé, une scie à

métaux). Se laissant rongée, tel un morceau de gruyère attaqué par une horde de rats d'égouts, elle n'avait que pour seule aide, ce petit Martin, qui troué par le temps et absorbé par Echosland depuis son premier

jour, ne fit qu'accélérer sa chute, et oui il s'accrochait désespérément à son jouet et été bien plus lourd

qu'elle.

Cette "pauvre enfant" qui abandonné par, ses "méchants parents" ne supportant plus sa paresse et son

absence de réflexions. Utilisée par tous car elle était "trop gentille", ne trouva guère de réconfort auprès

de ce Martin. Il l'influençait, et l'infectait de ses vices.

Ce dernier voulant rester droit - car le plus difficile pour un élu et surtout l'indispensable, étant d'aider

mais de toujours dire la vérité (pardon! "sa" vérité!) - du ainsi, après 3 mois de vie commune dans le

goulag de son appartement et le capharnaüm de leur lieu de travail (ou bien respectivement capharnaüm

et goulag?). Lui révéler - attention ici, c'est digne de l'apocalypse de saint jean-:

  • " je ne t'aimais pas, je ne t'aime pas, et ne t'aimerais jamais, tu n 'es pas mon idéal, trop faible

caractériellement autant qu'intellectuellement, mais je veux que tu restes, car tu n'as personne et

je t'aiderai à tendre vers la perfection. Néanmoins, lorsque ma mission sera accomplie, alors

nous, ou plutôt, je te ferait mes adieux" (aurais-t-on du mettre une alerte "tête de melon"?).

cette Bernie, qui n'avait guère jouit de cette révélation seule, car, il était trop généreux pour ne

pas la partager autour de deux collègues, fut tellement « touchée », qu'elle accepta cette adieu à venir, oui, Martin était trop bon avec elle, et en plus il l'aiderait à être meilleure, à refaire surface dans cet océan (pour ensuite aller se cogner contre un iceberg!).

Ainsi, ils se nourrissaient chacun de la solitude l'autre pour trouver une raison d'exister, mais si Bernie

était une imbécile, Martin au contraire ne faisait que porter des œillères pour se rassurer. Toutefois,

Martin se rendit compte que la confession que lui avait, un jour fait Bernie était vraie, en effet, ses

neurones ne lui permettaient aucune mémoire à longue durée, et c'était en elle, dans ces cellules souches, dans ses neurones…

Elle pouvait oubliait, une « vraie heureuse » ! Elle avait, elle, la dernière personne à laquelle il aurait cru, le miracle, le don, qu’il avait toujours cherché. Elle détenait la rédemption de Martin, entre ses deux

hémisphères !

Un jour, alors qu'Echosland recevait une nouvelle cargaison de marchandise, il découvrit un nouveau

produit, une cuillère à glace qui comme le disait l'emballage, pouvait même faire des boules à partir des

icebergs. De cette façon, notre « marin dysfonctionnel », très consciencieux, demanda à Bernie " puis-je t'emprunter quelques neurones?". Loin d'être éveillée face à la portée de sa question, elle accepta avec « plaisir ».

Dans le magasin empli de clients et avec deux autres collègues, instantanément à sa réponse, il s'arma de

« sa super cuillère », et la planta dans le crâne de cette idiote( qui malgré la douleur, réprima un petit cri

de peur, que son sauveur ne soit blâmer). Pendant, que le sang coulait des deux côtés de ses tempes, il

continua de trifouiller jusqu'à atteindre le cerveau, duquel il en extirpa une boule,( une, comme celles des glaces à la fraise, pas comme la vanille!). Ses collègues, choqués et tétanisés par ce geste digne d'un film d'horreur, soudain et imprédictible, crurent d'abord à une farce. Mais, lorsqu'ils comprirent que c'était bel et bien de l'hémoglobine et non du jus de tomate, il était déjà trop tard, car Martin brandissait sa cuillère

avec sa boule de cervelle et commença à…l’insuffler (d’après ce qu’il avait lu des coutumes égyptiennes, il savait que le canal reliant ses narines à son cerveau, était le chemin le plus court !), alors que la pauvre Bernie gisait au sol, la vie ayant déjà quitté son corps.

Quelques jours plus tard :

Bernie, était encore morte...

Martin incarcéré mourra aussi. Les médecins légistes déclarèrent une intoxication alimentaire.

Et bien sûr, Echosland et son personnel se remirent rapidement du choc, trouvant qu'il fallait recycler cet évènement afin de, désacraliser le traumatisme, utilisant ainsi, les enregistrements de vidéos surveillance du funeste jour, pour faire de la pub pour leur cuillères à glace, (par esprit responsable, ils firent ajouter la mention:" Ceci n'est pas un jouet, et ne pas trépaner les cerveaux des gens avec!").

La bonne nouvelle, fut que ces fameuses cuillères furent la meilleure vente annuelle d'Echosland et les responsables, ne rechignèrent pas à se féliciter d'avoir prouvé la bonne qualité de leurs produits en vente!

LES JOIES DE L'OUBLI

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BESTIAIRE part 1

par Roger Kint

BESTIAIRE part 1

Bestiaire: nom masculin ( latin médiéval bestiarum)

Ensemble de l'iconographie animalière, ou groupe de représentations animalières, notamment du Moyen Âge.

Chers explorateurs d'Echosland, après de longues explications sur la population d'Echosland, nous allons faire un petit détour vers l'encyclopédie zoologique de cette chère clientèle qui continue de nourrir "la bête". Et comme vous l'avez tous, certainement, appris à l'école élémentaire, pour les animaux se nourrissent d'autres animaux, selon la chaîne alimentaire. Ainsi "l'animal humain" ne dérogera pas à la règle ( car comme le disait Schopenhauer :" L'être humain est, au fond, un animal sauvage et effroyable. Nous le connaissons seulement dompté et apprivoisé par ce que nous appelons la civilisation »). C'est donc après réflexion, que nous pensons qu'il serait temps de vous commenter une encyclopédie des "animaux-clients" qui adorent quitter Echosland, avec trois fois rien dans leur porte-monnaie...

Dans l'inoubliable abyme qui nous entoure, il serait nécessaire de suggérer aux vers qui s'y terrent, que l'illusion n'a qu'une finalité.... La DESILLUSION! Au bout d'un temps arrive toujours ce moment, où l'en se rend compte que le coq sur le toit n'est que de métal et qu'il n'indique guère où se trouve l’Ouest ou l’Est... Mais que c'est le vent qui le fait bouger, tel un Haïku qui vous expliquerait comment des bourrasques de vent emportent les sangliers, on y découvre qu'effectivement les sangliers étaient dans le tort de ne serait-ce que croire qu'ils pourraient un jour voler ! En fait, la plus grande farce et, la réelle vérité étant que le vent, invisible mais tellement puissant, leurs a laissé croire, à ces Suidés, qu'ils n'avaient ne serait-ce qu'une once de libre arbitre, dans le choix de se déplacer ou pas!

Ainsi lorsqu'on décide de détailler la faune mais surtout la flore( et oui il y'a bien plus d'êtres végétatifs qu'éveillés!) d'un bestiaire, il ne faut surtout pas négliger leur mental, état d'esprit, qui jouent, bien plus, que l'on pourrait le croire dans leur développement...

Lors de la création du monde, les animaux régnèrent bien avant les Hommes, alors ne serait-il pas plus judicieux de penser que comme dans tous les domaines, qu’il y'a cycle?

Le règne animal ne reprendrait il pas le dessus sur l'Humanité vaniteuse, qui s'est tant vanté d'être plus développée que n'importe quel autre organisme sur Terre?

ATTENTION: les espèces qui vont suivre ne sont nullement rangées par ordre alphabétique, car si nous voulons traduire Echosland avec le plus d'intégrité possible, il faut alors suivre son idéologie, id est: le DESORDRE!

MADAME PIPI:

- Espérance de vie: de 90 à 110 ans (dû à un bon fonctionnement, de filtration des toxines, via les reins).

-ATTENTION: espèce en voie d'extinction!!! En effet, depuis une trentaine d'années, elles ont commencé à être pourchassés, et dépossédées de leurs organes. Il existe une légende selon laquelle, boire de leurs organes mixés dans un milkshake, guérirait les troubles urinaires et assurerait une certaine longévité...

Surtout ne vous méprenez pas sur son nom, loin d'être la petite dame, qui s'occupe de nettoyer après chacun de vos passages en chantonnant: " Toi qui soulage ta tripe, tu peux dans ce gîte obscur, chanter ou fumer la pipe, sans mettre tes doigts au mur...". Bien au contraire! Jouissant de la capacité de se mouvoir très, très...très lentement, vous ne pouvez l'entendre (ce n'est pas par cela que vous devriez être effrayé, car sur la chaîne alimentaire, la "madame pipi", qui appartenait à la classe des herbivores, fut sous-classée, après réforme, dans la catégorie des végétaux... principalement grâce à sa capacité cérébrale). Néanmoins, elle a le moyen de détruire vos sinus, à tel point que vos yeux vous brûlent jusqu'à être aveuglé par... l'odeur! Une odeur d'urine concentrée depuis des mois, dans les mêmes vêtements, agrémentée de quelques soupçons, d'épiderme macéré!

On peut facilement l'a traquer avec les flaques jaunâtres qu'elle "dispense" sur le sol, dès qu'elle s'arrête à un endroit.

Enfin, de par son silence à toute épreuve, la "madame pipi", ne signalera jamais une de ses "bévues", préférant plutôt continuer sa route vers la caisse d'un magasin, par exemple; sans le moindre regard, ni la moindre excuse face à une employée de magasin qui découvrirait un de ses "cadeaux" sur le sol.

La Pousseuz:

La Pousseuz, bien qu'ayant un nom féminin, peut être de genre féminin ou masculin.

Tel son camarade, le Scarabée Bousier, elle pousse ce qui est toujours plus gros et plus grand et surtout plus fermé qu'elle .Cependant, si ce premier arrive à rapporter les boules de bouse gigantesques jusqu'à son terrier, pour laPousseuz, ce ne sont que des échecs! Mais son espoir reste intact et toujours aussi puissant face à la dure et opposante réalité. On ne distingue une Pousseuz que, dès lors qu'elle commence à agir (car avant elle ressemble à madame et monsieur lamda). Il suffit, ainsi, d'une rencontre fortuite avec une dame qui s'amuserait à pousser et actionner la poignée de la porte d'un magasin, avec grande conviction et regard empli de rage, alors que sous ses yeux il y'aurait une pancarte de la largeur de la porte qui signifierait que ce même magasin est fermé, pour se rendre compte que l'on vient de croiser une Pousseuz ( telle, une personne, brassant de l'air avec ses mains, pensant qu'elles lui assureront le même effet qu'un éventail, celle-là pourrait finir par lire qu'effectivement le magasin est fermé, mais continuerait de pousser croyant qu'elle pourrait faire céder la porte).

S'est-elle déjà demandé ce qu'il lui arriverait si elle cassait la porte, à force de violence? Que se passerait-il si un employé à l'intérieur, en pleine pause, assistait aux dégâts causés par une ou un fou furieux? Ne sortirait il pas lui aussi de ses gonds( comme la porte), afin de lyncher cet ersatz d'humain civilisé qui aurait pu croire que, simplement parce qu'il désirait acheter un stylo, il aurait fallu faire" une pause " à la pause et ainsi l'encaisser pour qu’elle puisse repartir le sourire jusqu'aux oreilles, fière d'un achat qu'elle n'utilisera que pour griffonner sur un journal car trop ennuyé par les articles de ce premier?

Le plasticophileouïe:

  • Due à une diminution des naissances, dans cette espèce, on rencontre le plus souvent des

hommes d'âge moyen ou de vielles femmes. C'est un être qui est ami avec tout le monde mais, en fait, avec personne.

Bien trop sociable pour être honnête, bien trop bavard pour être digne de confiance et bien trop seul dans les magasins. On le distingue grâce à trois signes particuliers : une combinaison inévitable si c'est bien un

Plasticophileouïe!

Premièrement, il porte toujours un sac en plastique à la main, que ce soit pour y mettre des achats ou même une simple feuille, il ne sépare jamais de ce sac de polymères (D’ailleurs, les scientifiques ont diverses opinions concernant ce sac,

dont ils sont constamment affublés, comme par exemple : " Il doit probablement absorber les molécules que contient son sac, par simple contact, afin de se revitaliser?", ou encore " Cela ne tient qu'à la superstition et à la peur de se faire foudroyer s’ il ne porte pas ce sac, qui empêcherait toute conduction malheureuse"....).

Deuxièmement, il est toujours souriant et vous salue de son plus beau "bonjour, ça va?" et surtout du plus… fort! (Comme si vous vous connaissiez depuis des siècles et qu'il venait jauger la température de votre foie!), car il veut que tous les clients pensent de lui que son illusion d’un quelconque lien avec le ou la vendeuse, le ferait ainsi, accéder au podium des privilégiés !

Il erre ainsi, dans le magasin, regardant chaque gondole, chaque rayon, chaque produit, sans jamais rien acheter. Car, troisièmement, ses grandes oreilles lui permettent de très bien entendre. Et tout entendre, est pour lui un don ! Sans gênes, il peut écouter n'importe quelle conversation, aussi inutile soit elle et la rapporter à quiconque lui tendrait une oreille attentive.... En fin de compte, peut-être que le sac lui sert d'amplificateur?

le néanthroverbophage:

Espèce que l'on ne voit guère partout, cet Homme du néant mange ses mots! Il est encore plus silencieux que la dame pipi, et à l'opposé du Plascticophileouïe, absolument pas sociable! Tel un spectre surgissant du néant, aussitôt que vous l'avez vu apparaitre il disparait, longeant les murs jusqu'à la porte de sortie, il souffre d'une logique appartenant au néant! En effet, il n'aime pas les endroits surpeuplés, et pourtant s'y rend, vous penserez peut-être que cela serait dû à un gigantesque... "Soupçon" de masochisme, mais en fait, il n'en est rien!

En fait, il n'aime pas les autres et veut leur faire savoir, tel un serpent venimeux, en autarcie, celui-ci a besoin de temps à autres, de victime sur qui cracher son venin et ainsi se conforter dans l'idée qu'il à encore cette capacité mortelle, malgré son exil. Ainsi, imposant un regard « grimacieux » (nous n’hésiterons pas, ici, à souligner le néologisme créée pour cet être extraordinaire, et qui n’est rien d’autre que la combinaison improbable, des « grimaces grâcieuses » !) ; il ne parle pas et par-dessus tout, ne répond guère à vos politesses de salutation, figé dans une « élongation faciale », laissant penser, qu'il aurait mangé du crottin de cheval de l'an passé, macéré aux petits oignons et à l'ail. Tout l'énerve même le fait que vous ne vous énerviez point de son attitude!

le bacteriophile:

Toujours malade, qu'il pleuve vente, neige, ou même par très.... Beau temps, il arrive affublé de son museau rouge et de sa toux, à tout va, ne sachant pas que la normalité c'est de ne pas être malade, il ne prend guère soin des gens à ses alentours, et ainsi ne les épargne pas de ses miasmes, dont il "vaporise" à gorge déployée, quoique ce soit dans un rayon de 3 mètres. Il est l'épicentre de la contamination et, ni ne le cache ni n’en minimise les dégâts, car cela serait une hérésie de sa part que d'oser mettre sa main devant la bouche lorsqu'il tousse ou... Éternue!

Toujours malade, MAIS aussi jovial, il est heureux de son état, car si cela fait bien longtemps qu'il a compris qu'il serait pour toujours malade, il s'est alors résolue, à partager par tous les moyens ses antigènes volatiles !

Oui! Pourquoi serait-il seul dans son presque-malheur? Lorsqu'on sait sa capacité à rallier les troupes "grâce au très lucratif don de bactéries (enfin, surtout pour les libéraux) qu'il fait sans même se soucier?"

(Ne serait-ce pas les prémices d'une misanthropie cachée???)

A SUIVRE...

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« Ce qui empêche l’homme d’accéder au bonheur ne relève pas de sa nature mais des artifices de la civilisation » (Claude Lévi-Strauss).

par Roger Kint

« Ce qui empêche l’homme d’accéder au bonheur ne relève pas de sa nature mais des artifices de la civilisation » (Claude Lévi-Strauss).

« Quand on a bonne conscience, c’est Noël tous les jours » (Benjamin Franklin).

« La plus grande surprise de Noël, c’est de lire « cerveau/ bonne conscience temporaire » non fournies/ fournies » me

« L’enfance c’est de croire qu’avec le sapin de Noël et trois flocons de neige, c’est toute la terre qui est changée» (A. Laurendeau)

«Parce que toute 364 jours sur 365 ce ne sont que des individualistes sans remords, alors pour équilibrer la balance cosmique, 1 jour sur 365 je serai autant hypocrite qu’eux, mais à l’opposé de leur fausses actions, je serai assez méchant ! vive Noël ! » (kaiser)

A la veille de Noël, tous se préparent, achats de denrées en tous genres, les cadeaux qui vous déculpabiliseront de fautes passées ou même de lacune de présence et autres…tout devient brillant… de bêtise !!!

Eh oui chers amis, à la veille de Noël, ce n’est plus seulement Echosland qui est aveuglé par les phares de l’obscurité, mais le monde entier qui se calque à son rythme !

Les guirlandes dans les rues, souhaitant au moindre badaud un « joyeux Noël » ou plus « sobrement » de « joyeuses fêtes », des couleurs à outrances, des lumières flash, mais ne vous méprenez guère, le cadeau que vous pourriez leur faire c’est faire redémarrer l’économie et ouvrir votre portefeuille au moindre charlatan (avec le sourire en plus !). Alors que leurs cadeau ne se résume qu’à de vulgaires guirlandes électriques et des ersatz de sourires ne révélant qu’un certain nombre de dents (eh oui ! là aussi il y a une réglementation), avec pour probable et unique vraie surprise : une crise d’épilepsie, dû à toutes ses images sur-colorées dont la cadence infernale, peut parfois, déstabiliser les cerveaux les plus faibles (nous pensons la même chose en cet instant : heureux sont les décérébrés !).

Bref, outre la déchéance extérieure, il faut bien qu’Echosland face honneur à sa réputation, c’est-à-dire : « toujours faire… pire ! ».

Ainsi en ces jours de « Fêtes », laissez- moi vous « Raconter » Echosland…

Lorsque Santa Klaus vient frapper à l’imaginaire de la porte des gens extérieurs, c’est à une porte imaginaire que les employés d’Echosland, préféreraient que Satan Klaus vienne tambouriner !

Ces chers employés dont les consignes sont de redoubler de vigilance en ces temps où les voleurs, ou plus précisément les voleurs de vérité sont de sortie, vous diront d’abord qu’ils ne croient guère en la sympathie instantanément naissante qu’annoncent les fêtes. Pourquoi les clients deviendraient- ils spontanément… « Polies » ?!

Néanmoins, la vraie magie ou devrais-je dire, le vrai don du magicien étant d’arriver à ses fins, réalisations les plus absurdes, par des moyens qui respecteront les lois naturelles, mais dont l’issu extraordinaire vous ferez croire en la résurrection de l’humanisme. Eh bien, cet exploit a donné naissance à la « magie de Noël ».

Car en cette funeste période (d’après un mythe, saint Nicolas, aurait redonné vie à trois enfants dépecés qui avaient été tués par un horrible boucher… mais ce que ne dit pas le mythe, c’est qu’en fait, le vrai boucher fut ce Nicolas, alias meurtrier ayant échappé à la pendaison grâce à un artifice de fils attachés à des membres de cadavres, canonisé par la suite… quelle comble, n’est-ce pas ?), même les esprits les plus forts peuvent parfois succomber au mirage de la rédemption et la bonté de l’Homme… c’est donc un combat de longue haleine, que de ne pas se laisser hypnotiser par toutes ces cannes en sucre tournantes.

Maintenant, les vraies problématiques de l’histoire :

  • Qui est le magicien?
  • Qui est le père Noël ?
  • Qui sont les victimes ?

La trame de l’histoire ne réside guère, dans la déterminante de résoudre un meurtre. Car, en fait, le meurtre a été perpétré, il y’a assez longtemps pour qu’il y ait prescription et d’autre part, les meurtrier sont… tout le monde !

Pour répondre de manière analogue :

  • Le vrai tour de magie réside dans le fait que les employés d’Echosland pensent être assez sur leurs gardes pour répondre aux politesses de leurs clients sans tomber dans le piège de l’espoir d’une humanité cherchant propitiation sauf que…
  • Le père Noël est mort il y’a trop longtemps pour que l’on puisse effectuer une opération de résurrection, puisque il n’y a plus aucun organe rattaché à ses os décharnés et presque en poussière. Néanmoins, son esprit a survécu et, telle un cas de possession collectif il revient de manière subversive et…
  • L’éternelle question de la vraie victime de l’histoire aura certes, fait jurisprudence, mais de nos jours, tout le monde peut se porter comme martyre de victimisation au sein d’un tribunal, sauf que…

Ah ah ah ! Quel affront serait-ce vous faire que de vous laisser seuls, face à toutes ses questions irrésolues !

Ainsi, ne vais-je vous conter l’Histoire de Noël au sein d’Echosland, ni un vrai, ou merveilleux, mais un incendiaire Noël comme vous les aimez tant !

Les employés au garde à vous, préparés mentalement par les directives de leur hiérarchie, surveillent trois fois plus ces clients/menteur/voleurs/revendicateurs d’ersatz de justice/dictateurs d’empires irrationnels… (Arrêtons-nous là, avant de manquer d’encre). Mais à force de « sur-préparation », les subtilités leurs échappent dû à la fatigue de fin de journée mêlée à l’anticipation de la libération vers la célébration, d’une fête à l’origine païenne. Ainsi le champagne que leurs offrent les membres de la direction, n’y arrange rien. Car, tel le mardi gras, créé par la monarchie, qui autorisait les gueux du peuple de pouvoir s’adonner librement à des actes normalement répréhensibles, mais en ce cas-là, servaient à libérer les énergies négatives et surtout à une quelconque envie de rébellion face au pouvoir opérant. C’est à ce moment- là que nous pensons avoir trouvé les meurtriers, car si l’histoire devait se répéter, il serait logique que cette monarchie basée sur un droit divin, soit le tueur de rêves, dépeceur d’Espoir, et annihilateur de Foi…. Mais, cela serait se fourvoyer que de ne voir que tel le Léviathan de Hobbes, où le « monstre » de pouvoir est en fait constitué de toutes les couches sociales, que de ne voir qu’à Echosland il en va de même !

Ils ont accepté les règles du jeu pensant gagner mais au final ne perdront ils pas, tous, quelque chose?

N’est-il pas reconnu que d’après le postulat philosophique, « le temps c’est du papier doré » ? Donc, le meurtrier qui se ferait « rattraper » par la justice, dans un Etat, où la peine de mort fut abolie, devrait donner de son temps pour « rembourser » la société, du « vol » qu’il a effectué en la dépouillant de la vie de l’un de ses citoyens ?

L’offre du jus fermenté, agrémenté de souhaits de faux bon cœur ainsi que, d’un sourire enfantin, ne font que plus sombrer ces acteurs d’Echosland. Déjà attendris, au bout de sept heures de travail, par la politesse à outrance. La fontaine de « lévitation » mentale, n’en devient que la « cerise sur la Dinde »… de Noël (Arrggg !). Par conséquent, la clef faîtes des illusions de chacun, ouvre la porte à l’esprit du gros barbu, rose comme un cochon, dont on plein allégrement les pauvres rennes qui doivent tracter le poids de semi-remorque, sous le joug de coups de fouets répétés… mais toujours avec le sourire, s’il vous plaît ! (vous l’aurez reconnu, bien sûr, nul besoin de citer cet homme qui à chacun de vos souhaits vous répondra « l’année prochaine… peut-être !).

Leurs esprits s’allègent ainsi, dictés par une volonté soudaine de croire à la magie de Noël… pure charlatanisme ! La vraie magie de Noël étant de leur faire croire que durant 48 heures tout sera beau et bon…

Ainsi, n’ayant plus peur de transformer leurs cœurs en pâté, ils s’adonnent à cette douce illusion… une fois de plus.

Plus horrible que de créer une illusion pour les autres, c’est de tomber la tête la première dedans, aussi.

En fait, tout cela pourrait être honorable si seulement…. SI SEULEMENT, cela n’était pas le pic d’une recherche de pardon, rechercher le pardon des fautes accumulées durant une année en jour, ou du moins, les grimer derrière une volonté de faire le « bien ».

Au bout de ce voyage empli d’arc en ciel, nuages roses, sourires blancs( pour les chicots pourris, les rayons s’échappant des auréoles de tous ces « saints » d’un jour, illuminent quand même les dents les plus « sombres »… tout comme les intentions !), vient le déluge (celui qui vous ramène en fracassant vos rotules contre le sol). Ce dégrisement instantané, un shoot de Réalité, via un réveil qui sonne et un retour vers une routine autant désagréable qu’un arracheur d’ongles !

Levé de rideaux sur la Vraie magie de Noël :

Un esprit qui a su posséder tout le monde, en peu de temps (même les plus réticents d’entre nous), par hypnose et autres farces, transformant chacun en un meurtrier puis adepte du suicide cérébral. Au travers, de cadeaux et repas copieux, afin d’anesthésier tout désir de fuite. Par la suite, le clou du spectacle n’est point difficile à deviner, puisque nous parlons là d’un spectacle rôdé depuis plus d’un siècle…

Chers amis, vous êtes tous… Le Père Noël ET la Dinde ( à croire qu’après la parthénogenèse vient « l’autophagie »… tuez-vous et mangez-vous, vous-même) !!!

EN VOUS SOUHAITANT LES PIRES FETES DE CETTE SAISON (avec le plus grand des altruisme !).

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"Ce n'est pas la révolte en elle même qui est noble, mais ce qu'elle exige" (A. Camus, extrait de "L'homme révolté"))

par Roger Kint

"Ce n'est pas la révolte en elle même qui est noble, mais ce qu'elle exige"      (A. Camus, extrait de "L'homme révolté"))

"Pour capturer des bandits, il faut commencer par capturer leur roi" Proverbe chinois.

"Qui est souvent à la cour du roi, finit toujours par trahir ses amis" Proverbe africain.

Lolopicho, 29 ans , formation d’ingénieur, ayant abandonné ses études car trop de révisons à effectuer. Depuis 10 ans, se contente de trouver quelques petits jobs par-ci, par-là, afin de financer la location de sa hutte ainsi que ses denrées.

Lorsque vous rencontrez Lolopicho pour la première fois, ahurit vous vous rendez compte qu'il y' a une ENORME désynchronisation entre son corps et ses expressions.

En general les menteurs, font preuves de lacunes de synchronistation entre leur dires et leurs expressions faciales, mais pour Lolo, c'est son corps qui crie à la violence, de manière saccadée, alors que son visage, tel celui d'un petit enfant ne cherche que les félicitations de ses parents, et à complaire son entourage.

Les imposteurs, sont trahis par leur visages et leurs yeux, pour Lolopycho, c'est une autre paire de manche, son corps l'accuse avant même qu'il ne parle.

Loin d'en prendre conscience, il ne savait que, ce qui émanait de lui était de l'ordre de la colère rouge, son corps voulant se révolter alors que son esprit lui disait de se soumettre.

Mais à quel maître se soumettre?

Un jour, Lolopycho fit son entrée au sein d'Echosland, et ce jour là, fut, sans que personne ne s'en doute, le début de la fin...

"Ce n'est pas la révolte en elle même qui est noble, mais ce qu'elle exige"      (A. Camus, extrait de "L'homme révolté"))
"Ce n'est pas la révolte en elle même qui est noble, mais ce qu'elle exige"      (A. Camus, extrait de "L'homme révolté"))

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"Le sommeil est le frère jumeau de la mort" (Homère)

par Roger Kint

"Le sommeil est le frère jumeau de la mort" (Homère)

Au commencement de cette amitié, elles auraient dû y voir le meilleur des leurres et le pire des faux rires...

Lule était une jeune fille revendiquant une âme d'artiste "incomprise", après un bref séjour, peu studieux, dans une académie d'art, elle se lança dans la nature, pensant faire ses preuves sans grandes difficultés. Mais elle n'arriva qu'à se fagoter d'un certain titre de "figeuse d'images " ( un peu trop présomptueuse cette petite!). Telle une bohémienne, elle trouvait des contrats de temps à autres mais rien de bien valorisant, alors accablée d' un passif trop lourd ( eh oui! même le papier doré commence à peser lorsqu'il est accumulé!) elle se résigna, ainsi, à trouver un poste d'appoint au sein... d'Echosland. Et devant réguler ses crises de nerfs, face au monde anxiogène qui la cernait, grâce à toutes sortes "d'agonistes GABA". Elle se devait d'expliquer sa victimisation, et par conséquent, sa surconsommation de benzodiazépines en tous genres, par les noms scientifiques, des médicaments qu'elle ingurgitait. Car, vulgariser leurs dénomination, reviendrait à vulgariser sa maladie ( une maladie qui aurait pu être créée par ce cher Docteur Faustroll, lui même!).

Et "jamais au grand jamais elle ne laisserait quelqu'un lui dire que son anxiété n' était qu'un condensé de fabulations" malgré ses séances hebdomadaires chez un" recérébrateur artificiel" dans le seul but d'obtenir le petit carton d'autorisation de rationnement de ses précieux neuroleptiques...

Elle n'était certes, pas totalement dénuée de personnalité, mais elle, justement, ne savait accorder toutes ses personnalités. Jouant d'une extravagance, témoignant d'une confiance s'apparentant à un ballon de baudruche, elle se nourrissait des bavardages d'Echosland ( son cerveau ne lui autorisant plus d'accès vers le monde imaginaire, dû à une liquéfaction, de la majorité des neurones de son encéphale droit, par des grandes doses d' anxiolytiques absorbés durant toutes ces années), qu'elle "cancanait" et adorait transformer.

Comment s'exprimer lorsque l'on à rien dire?

Altérer des dires la faisait vivre! Car enfin elle existait, certes, à travers des ragots, mais de cela elle en tirait au moins l'avantage de s'extraire du lot, car devenant la mater nutritive de la curiosité des autres, elle instituait une utilité, une dépendance de l'appétit auditif de ses collègues, vis à vis d'elle.

Avait-elle enfin, trouvé sa place, ou n'était-elle que l'ingénieur de sa propre matrice illogique?

Déidon, arriva 10 ans après Lule, dans la forteresse d'Echosland. Ne témoignant que de trois ans de moins que cette dernière, elle eu une "caresse de foudre cordial" à son égard.

En effet, Déidon, abondonnée de camarades, cherchait, incurablement, à se vanter d'une certaine popularité. Mais pour cela il lui fallait des "faire-valoir" qui criaient "absent" autour d'elle. Ainsi, lorsqu'elle commença à travailler avec Lule, elle pu enfin, elle aussi, s’enivrer de croire à sa propre existence. désabusée d'une quelconque confiance, elle trouvait en Lule, ce qu'elle voulait y voir, le reflet de ses désirs d'estime et d'audience.

C'est comme cela qu'elle fut atteinte d'une forme aigu, de la maladie " decipere aestimare".

Projetant ses propres frustrations sur un prototype utopique, elle se nargua intérieurement de souscrire à une contamination par projection de ses souhaits...

Sans faux semblants ( du moins, au départ) Lule et Déidon s'unirent, dans une franche amitié. Épiloguant sur les agissement et dire de leurs collègues, et riant de "bon cœur" aux bévues de ces derniers, elle fusionnèrent... Littéralement!

Puisque si l'une d'elle médisait, alors le "nemesis" de celle-ci devenait le commun et qu'il en allait de même dans l'appréciation. Elle décidèrent un jour, d'adhérer à une nouvelle formule de l'entreprise, de neuromanipulamythos "Megapsychique". Cette formule, visant principalement les couples, puis dérivée au cours des années pour les jumeaux, membres d'une même famille, puis amis, permettait d'agréger et souder les cellules de 2 jusqu'à 4 personnes en même temps ( néanmoins la fusion des 4 ne fut possible qu'un siècle après l'invention de celle des 3, dû à de "petits problèmes techniques").

En conséquence, Déidon et Lule, renaquirent sous la forme de parfaites sœurs siamoises. Se partageant un corps relié à leur deux cerveaux, elles ne ressentaient plus le besoin de communiquer, expressément, verbalement. Car, dorénavant, les liaisons nerveuses envoyaient le message identique aux différents cerveaux... complémentaires. De cette manière, Déidon pouvait jouir d'un corps plus grand et Lule d'une dizaine de nouveaux et sains neurones (elles pouvaient bien sur, se "dessouder" de temps à autres, mais l'intervention exigeait du temps).

Mais le monde qui devait les unir serait celui qui causerait leur calamité...

Les années passèrent, et leur fusion fut banalisée, leurs collègues s'y étaient habitués. voyant ces deux différentes personnes marchant d'un "même corps" mais avec des personnalités différentes. Puis un jours, alors que Lule surpris Déidon à recevoir un message signé, du grand Roi invisible, sans pour autant, avoir le temps de le lire, elle s'offusqua de ne pouvoir lire les pensées de Déidon. Car cette dernière, les bloquant. Des soupçons émergèrent, se développèrent, se multiplièrent pour bientôt devenir légion. Elle commença à questionner sa colocataire corporelle, espérant ainsi lui tirer les "vers" du nez mais malgré les rejets de toute relation, Lule ne se resignait guère, à y croire. Alors, un soir, alors qu'elles faisait la fête, " corps à part", Lule se dit que lui faire ingurgiter des Hydroxyles en grande quantité ( tout en faisant semblant d'en boire aussi pour mieux s'amuser!) délierait certainement les molécules de langue de son acolyte. Cependant ce ne fut qu'une nouvelle successions de négations. Ainsi, elle décida de prendre un petit congé individuel, le cachant derrière un besoin de temps pour se recentrer. Déidon n'y voyait aucun indice de dégoût ni peur, et ne put donc y suspecter la moindre rancœur.

Cependant, un jour, la direction les invita à être blâmées. Un de leur collègue, ancien délinquant ayant séjourné en "maison de sable pour les yeux", avait dénoncé leurs agissements, concernant des morceaux d'âmes, qu'elles truandaient aux clients. Effectivement, trouvant les journées trop ennuyeuses, elles avaient inventé un jeu, basé sur des croyances amer-indiennes, et qui consistaient à prendre, sans que quiconque ne le sache, des parcelles de leurs âmes, en y annotant quelques messages, qu'elles jugeaient excitants pour leur zygomatiques.

Lule ne supportant plus d'être sans cesse disputée, imagina un plan qui lui révélerait qui avait "vomit la palabre". A force d' arrogance, elle en oublia son individualité spontanée ainsi que son excès de neurones défectueux, de la sorte qu'un jour, elle finit par trop s'exprimer, divergeant de l'interrogatoire d'une collègue à l'anecdote sur ses soupçons envers Deidon. Sa collègue turquoise, se retrouva à trop en savoir, et choquée par la mastication mentale qu'elle exerça sur son amie, elle décida de prévenir cette dernière des intentions corrosives de Lule.

Au bord de l’apoplexie mentale, Déidon, trahit et blessée au plus profond de son ersatz de conscience se résigna à jouer le moineau confesseur.

Une semaine plus tard, après qu'elles aient toutes deux retrouver leur symbiose moléculaire, la tâtant cérébralement, elle la testa.

Et cela signa leur testament....

Connectées par la majorité de leurs liaisons nerveuses,  Déidon comprit la vérité et sombrant dans une rage noire elle voulut partir en courant, mais Lule consciente, qu'elle devait la retenir sans quoi jamais elle ne réussirait à se faire absoudre, essaya de pousser le corps dans le sens opposé.

Le drame s'exposa au yeux et au su de tous les gens présents. Le corps ne supportant point autant de violence contradictoire se déchira...

Devant les yeux ahuris de leur collègues et des clients, leurs viscères s'éparpillèrent alors que les deux têtes volèrent, telles les balles d'un jongleur, pour finir l'une en face de l'autre, les yeux de l'une scrutant celle de l'autre dans l'expiation d'un faux dernier souffle...

Heureusement, une de leur collègue, ayant été formatée à la conservation des aliments, s'arma de deux cloches à fromages, les retournant pour les transformer en récipients, elle put y sauvegarder ces deux têtes. Les secours de l'entreprise de neuromanipulamythos arrivèrent à temps pour y verser un produit miracle permettant aux cerveaux de survivre et de "respirer" sans poumons. Finalement, le corps fut irrécupérable, et les parents de ces deux jeunes filles ne supportant leur "mutilations" prirent la décision d'en faire "don" à Echosland, qui à son tour les transforma en mascotte "supra-ordinaire". Capables de se parler car conscientes, leur têtes servirent de décoration, animation attirant de jour en jour plus de clients, ainsi que de caméra de surveillance in vitro.

En conclusion, Déidon et Lule purent avoir ce qu'elles avaient toujours traqué, une existence unique et extraordinaire, une vie célèbre et ... estimée à sa juste valeur!

"Le sommeil est le frère jumeau de la mort" (Homère)

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"Un matin, au sortir d'un rêve agité, Grégoire Samsa s'éveilla transformé dans son lit en une véritable vermine"(F.Kafka: La métamorphose)

par Roger Kint

"Un matin, au sortir d'un rêve agité, Grégoire Samsa s'éveilla transformé dans son lit en une véritable vermine"(F.Kafka: La métamorphose)

(about the picture:For more from Anthony Geoffroy visit anthonygeoffroy.com)

"C'est de la pourriture que naissent les fleurs..." mais toutes les fleurs ne sentent pas la rose!

En 1928, alors que le biologiste Alexander Fleming, travaillait différentes cultures de staphylocoques, il découvrit dans le désorde qui faisait office de laboratoire, la Penicilline ( du moins il la nomma ainsi). Ce champignon, dont la production à grande échelle ne sera un succès que 20 ans plus tard, permettra un bon " fonctionnement" des antibiotiques.

Voici comment nous pourrions au mieux introduire l'arbre généalogique, de Pillicin.

Pillicin, était en fait classé parmi les faux vrais fervents collaborateur d'Echosland. Âgé d'une trentaine d'années, il avait travaillé pendant 10 ans dans le milieu du pressing cérébrale, dans la section de l'intermédiation cérébrale via les médias. Du moins c'est ce qu'il revendiquait à tout va.

Nous observerons Pillicin, sur deux plans:

-1)L'observation morale et psychologique.

-2)L'observation "hyppocratique" d'un organisme digne d'une arme biologique.

La première se fera rapidement, car tel, le digne employé d'Echosland, il ne devait déroger au comportement plus que douteux ainsi qu'aux vices associés de ce premier.

Comme nous l'avons dit, Pillicin arriva après 10 ans de travail dans un secteur, qu'il croyait injustement différent d'Echosland. Il avait rebondit de contrats à durée déterminée à d'autres, n'ayant jamais eu " l'attitude" du parfait petit mouton n'émettant jamais d'opinions personnelles; comme il aimait à le revendiquer. Il établit ainsi, son propre mythe, de la personnalité plus qu'originale qui serait à jamais un habitant du Mont Olympes, c'est à dire un "leader" et non un être attaché aux conventions socio-culturelles, tel un vulgaire terrien...

C'est pourquoi quoiqu'il porte ou pense, cela ne pouvait être qu' hors du commun, et digne d'Albert Einstein lui même. Il se présentait comme le Picasso des mots et des pensées ( même si ce que les autres voyaient, fut plus un Picasso des maux et des sots).

Cette illusion, dont il ne cessait de rabâcher les oreilles de ses collègues, était ainsi bâtit et, ne lui restait plus qu'à lui faire honneurs.

Son égocentrisme de renom l'entourait, comme une bille de gélatine. Et, c'est cette Pseudo-gélatine même, qui empêchait toute vérité de l'assaillir, en effet elle absorbait les chocs mais laisser respirer son arrogance et pire encore, ses odeurs...

Puisque, nous abordons le sujet des odeurs, passons à notre deuxième observation.

En tant que digne successeur de la pénicilline, Pillicin, ne pouvait échapper ( et surtout, ne voulait) à une physiologie et une hygiène digne de ce nom!

Il était l'être "unique et impossible à reproduire"( comme il le clamait haut et fort), alors son hygiène de vie en allait ainsi. Il adorait revendiquer le fait qu'il ne se lave pas pendant plusieurs mois, d'une part, des siècles auparavant les gens ne se lavaient pas autant et pourtant il y 'avait des centenaires ( peut-être était-il dyslexique, et avait-il mal lu l'article historique?). D'autre part, une "dresseuse" de cheveux lui avait un jour dit, que sa texture capillaire était magnifique et ainsi devait-il en prendre soin et ne pas les abîmer par l'usage de produits chimiques ( l'anecdote ayant été "transformée" par les propres soins de Pillicin- la seul chose qu'il avait de propre d'ailleurs- il ne raconta jamais qu'en fait elle ne voulait pas l'avoir comme client de peur de voir tout son matériel de travail contaminé!).

Son asepsie ne se résumait guère qu'à une "fantaisie hydrophobe". Car, de manière latente, il cultivait son mirage par l’absorption exagérée d'éthanol ( et c'est bien la seul chose qui lui accorda un sursis dans la mutation de son corps).

En conséquence, avec une audace d'aplomb, il venait fagoté tel un ermite englobé d'une aura suintant l'alcool, en revendiquant qu'il préférait prendre soins de ses beaux habits et de les réserver pour sa vraie vie qui se déroulait en dehors de son lieu de labeur ( pour ne pas dire un condensé de beuveries en tous genre, accoutré de chemises et autres loques jamais vu).

Tout cela aurait pu se poursuivre pendant des années encore, si seulement...

Un jour, une de ses collègues, qui faisait parti des derniers à le supporter, le surpris à dérober des papiers dorés, indignée et le blâmant d'avoir fardé, pendant des années, son attitude de larron derrière de faux semblants, cria à la traitrise. Puis, prise de pitié ( face à une fausse dépression, passagère de ce cher Pillicin), elle lui laissa une dernière chance de faire amende, lui intimant l'ultimatum de stopper ce genre de pillage sans quoi elle devrait le dénoncer aux administrateurs.

(pendant des années, il avait comblé son attitude dilettante par de grands discours, ainsi que son maraudage récurrent sous un faux bien être)

L'ultimatum imposé, était composé de deux principales résolutions, travailler de manière plus ardue et abandonner la boisson des vauriens.

Pris de panique, et immergé dans des dettes personnelles, il ne pouvait perdre son poste. Il s’évertua donc, à aborder la "convention des justes". S'abonnant à un nouveau code de conduite, c'était pour lui, un chemin ardu.

Toutefois, il devrait payer le prix de son immoralité passée pour se racheter.

Son corps qui pendant des années avait été habitué à ingurgité une certaine dose d'alcool fut brutalement désintoxiqué.

Cependant ce qu'il ne su, jamais, c'est que son plus grand vice était celui qui lui avait accorder des années supplémentaires sur Terre. Étant donné son hygiène et sa parenté à certaines bactéries, son corps, un agent pathogène à échelle humaine, avait bloqué la décomposition grâce aux molécules d'hydroxyle.

Au fur et à mesure que les jours passèrent, son métabolisme qui pendant des années avait torturé ses camarade, avec des odeurs corporelles, et spores de maladies en tous genres ( en effet, en sa présence, certains tombaient malades), finit par se retourner contre lui même. Ainsi après des mois de réhabilitation, il se réveilla un matin découvrant des plaques rougeâtres, et des pustules sur son corps.

Au début, il prit peur, puis se rassurant et préférant consulter un livre plutôt qu'un médecin, qui comparé à lui même n'avait de plus qu'un bout de papier, il se dit que ce ne devait être qu'une allergie. Néanmoins, les plaques et pustules se répandirent, bientôt, sur tout son corps et il devint plus difficile de les camoufler. Entendant parlé de crèmes miracles, il du subtiliser du papier doré dans un magasin d'Echosland ( et oui! il avait certes arrêté de chopiner mais jamais de voler), il l'acheta mais cela ne changea absolument rien. Toujours, préférant investir son argent dans des kilts plutôt que de payer un "charlatan" dont la bible serait le Vidal, il décida que puisque sa pensée était forte alors de par cette dernière, il arriverait à bout des plaques rouges et maintenant, noires...

Quelle terribles erreur! Son corps qui avait de tout temps, abrité des antigènes de toutes sortes, se retournait contre lui, comme pour se venger de l'avoir maltraité pendant des décennies. Ainsi celui qui était en vie, devait témoigner sans plus aucun recours, d'une putréfaction interne. Les pustules et furoncles se faisant de plus en plus virulents, Sa collègue décida d'appeler les services sanitaires, de peur de se voir elle même contaminer.

Ne sachant ce qu'il lui arrivait, il se vit prit de force en pleine journée, alors qu'il se cachait au fond du magasin ( en effet, les administrateurs, voulant se prévaloir d'une quelconque charité, ne purent se résoudre à le congédier mais lui ordonnèrent de travailler à l'abri des regards, de peur de ne voir leur clientèle décroître de façon fulgurante).

Tel un rat de laboratoire, il passa des semaines dans un centre, à supporter un panel de test, qu'il ne compta plus. Malgré les biopsies, prises de sang, scanners.... Les scienifiques ne trouvèrent aucune origine à son mal. Ils savaient que ce qu'il avait n'était pas transmissible ( l'ayant laissé successivement, 10 jours avec des cafard, rats, souris, et, singes; aucun animal ne fut lésé. Même l'inconnu orange en phase terminale d'une maladie incurable et dont le système immunitaire était absent, n'eut aucune séquelle).

Peut être Pillicin, n'avait -il pas complétement tort sur une origine psychosomatique de ce mal?

Son corps se décomposait de plus en plus, le plus étrange, étant que ses organes n'avaient aucun problème, seul sa chaire, ses muqueuses, et articulations étaient touchés.

Un jour, ces gardiens de la santé firent une découverte extraordinaire:

oui, Pillicin était unique... et incurable! Mais, grâce aux cellules infectieuses de son corps, ils purent développer un vaccin contre la moisissure. Le félicitant d'une grande participation dans le "sauvetages des murs", ils le remirent en liberté, lui attribuant une poignée de papiers dorés comme remerciements, et un T-shirt portant la mention en lettres d'or, fluorescentes dans la nuit:" Je vous ai sauvé des champignons!"

Pillicin finit rongé de la tête au pieds, les gens l'évitaient pensant qu'il était porteur de la peste version 2.0, pourtant, son ego prit une ampleur extraordinaire, effectivement il était unique et cela ne le rendait que plus intéressant... dans le monde virtuel qu'il s'était crée.

Les décideurs d'Echosland, eurent vite fait de le remplacer, ne le considérant que comme un employé-mouchoir de plus. Mais lorsqu'il revint, à court de monnaie doré, les supplier à genoux de le reprendre ( littéralement, car ses articulations l'avaient abandonnées, et ne voulant acheter de chaise roulante, il se servit d'une vielle planche à rouler, qu'il avait conservé dans le capharnaüm qui lui faisait office d' appartement), il créèrent un poste rien que pour lui. Il travaillait, désormais, comme "chef des déchets de la cave". Personne ne le voyait et par la même occasion, ils pouvaient récupérer une partie de son salaire pour se rembourser sur les sommes qu'il avait truander (car ce parasite des temps modernes, en prise à une hallucination, et en se croyant partir vers l'au delà, avait recherché la rédemption, ainsi, avant que les médecins de la sécurité nationale ne trouve, il avait juste eu le temps de se confesser au téléphone auprès d'un responsable) et aussi, le recycler, car "à Echosland on recycle même les échos d'inepties!"

Finalement, Pillicin eut ce qu'il voulait, il devint le mythique homme des caves d'Echosland, tous ses collègues parlaient de lui et sa renommée fut aussi grande que celle du Roi invisible, mais cela est une autre histoire...

"Un matin, au sortir d'un rêve agité, Grégoire Samsa s'éveilla transformé dans son lit en une véritable vermine"(F.Kafka: La métamorphose)
"Un matin, au sortir d'un rêve agité, Grégoire Samsa s'éveilla transformé dans son lit en une véritable vermine"(F.Kafka: La métamorphose)

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"Pour faire illusion aux autres, il faut être capable de se faire illusion à soi même, et c'est un privilège qui n'est donné qu'au fanatisme et au génie, aux fous et aux poètes." (C. Nodier)

par Roger Kint

"Pour faire illusion aux autres, il faut être capable de se faire illusion à soi même, et c'est un privilège qui n'est donné qu'au fanatisme et au génie, aux fous et aux poètes." (C. Nodier)

Dans le livre:"Le massacre des illusions", d’après le philosophe Giacomo Leopardi (dont le titre de philosophe lui fut injustement et pendant très longtemps négligé) : « Les États ne sont pas établis et conservés par la vérité, et détruits par l’erreur. Mais, établis et conservés par l’erreur, et détruits par la vérité ». Et bien voilà un livre, que Denise la doré, aurait du avoir en permanence sur son chevet, ainsi, aurait elle peut être pu trouver une solution à l’amas de mirages qui constituaient sa vie...

L'enfance de Denise, bercée dans la pauvreté et le malheur l’avait extrêmement blessée. Elle s’était toujours rêvée à devenir une grande artiste de cinéma, un visage pour une marque, ou tout simplement être connu. Elle désirait plus que tout au monde ce besoin de reconnaissance que personne ne pourrait jamais lui donner.

Elle pouvait rêvassait mais son imagination peu fertile, ne lui donner pas entière satisfaction. Elle avait beau essayé de se propulser vers les étoiles (elle fermait les yeux et se concentrait, mais tout ce qu’elle obtenait, n'étaient que pétéchies, à force de serrer les dents et de s’arrêtera de respirer, n’arrivant à faire deux choses en même temps) mais elle se percutait contre ce mur imaginaire, qui lui barrait le chemin des idées.

Pourtant elle vivait dans l’illusion ! En cela elle n’avait aucune difficulté.

La petite Denise avait bien grandit depuis ces essais ratés à créer à partir de ses pensées.

En effet, par quelques chemins détournés, elle avait réussi à acquérir des papiers dorés (non sans l’aide de ses proches). Fondant une famille et se promenant avec son sourire de convenance. Elle était en fait torturée, sans trop savoir pourquoi (elle n’y réfléchissait pas, et à vrai dire, réfléchissait peu à tout ce qui la portait vers d’autres questions). Cheminant en dehors de son état de pauvreté vers cet état "d’avoir", elle n’avait pourtant, toujours pas le «beaucoup ». Ce « beaucoup » dont elle avait depuis, son enfance, fantasmé. Ainsi, comme tous les Hommes l’ont toujours fait, depuis la nuit des temps, elle se rasséréna à regarder vers ceux qui, au même âge ( qu'elle comptait, dorénavant, sur 10 mains), possédait moins. S’érigeant sur une estrade de supériorité, Denise, souriait intérieurement lorsqu’elle témoignait de plus triste qu’elle. Néanmoins, consciente ( par le plus grand des miracles!) d’innombrables personnes plus riches, plus belles, plus connues, plus heureuses qu’elle ; ces personnes resteraient dans la bulles de brouillard dont elle préférait ne prêter aucune pensée, puisque étant des sujets lui donnant des maux de tête. Travaillant dans une franchise d’Echosland, elle y considérait une ambiance plutôt familiale. Faisant parti du corps administratif, y imposant son règne de Reine mère (ou devrais-je dire, son ersatz ?), elle en jubilait. Dans ce qui aurait pu devenir sa parfaite illusion, elle était aimait de tous, et à défaut, crainte. Son accoutrement était toujours parfait et irrésistible (de son point de vue), son style inimitable faisait des envieuses au sein des employées, elle était d’une diplomatie inégalable. Affublée d’un sourire foudroyant et d’un esprit stratégique digne d’un génie. Tout cela ne fut.

En effet, son utopie avait toujours contenu une énorme faille, une qu'elle ne pu jamais résorber. Car, son miroir aux alouettes, était ébloui par l'ombre de sa sœur.

Une sœur, qui depuis le plus jeune âge, savait que le "bâton plongé dans l'eau" n'était en rien brisé, qui possédait un savoir reposant sur de vrais fondements, des piliers de connaissance apprise au cours du temps, à force de discipline ( un peu trop, d'ailleurs).

Sa grande soeur à ses côtés (qui avait, par la même occasion, plus de grade dans la hiérarchie), avait comme résultante, une injection létale sur ses illusions. Denise l'admirait autant qu'elle l'appréhendait. Ne pouvant se fier qu'à son opinion en cas de décision à prendre, elle laissait la dominance de celle-ci, la submerger au point d'en avoir peur. Denise devait s'assurer d'être à la hauteur quand son aînée était absente. Lorsque cette dernière était de retour, elle passait du stade "d'alpha" à celui "d'oméga. Sa prestance laissait place à l'attitude d'une serve aux alertes, prête à accourir au moindre besoin.

Denise avait toujours était submergée par ces différents sentiments qu'elle éprouvait. Elle l'aimait autant qu'elle en avait peur, mais, elle la "dés-aimait" autant que celle là désarmait ses chimères.

Telle de la "kryptonite" Denise ne pourrait jamais combattre son ultime faiblesse, qui partageait les mêmes gênes.

C'est donc en sa présence, que la réalité la rattrapait et la frappait de pleins fouets.

Mais ne nous fourvoyons guère sur cette chère Denise, car si elle pâtissait de cette défaillance, il faut se rappeler que depuis longtemps, elle avait fait ce choix, de haïr ce qui lui remémorait un passé fait de lacunes!

Affligeant ses propres craintes et frustrations sur ses employés, c'est ainsi, que Denise, pu décharger aigreur, fureur, courroux, mal et laideur...

Ses réactions étaient comme sa vie, injustes et illusoires, disproportionnées et cauteleuses, fourbes et mielleuses.

Ceux et celles, qui de son œil, semblaient apte à un jour l'ébranler, devaient supporter des ordres chafouins combinés d'un ton insincère. Les autres, n'étant que des mouches, à ses yeux, elles les organisait dans la case des "bisounours".

Du reste, il n'y avait pas de désarroi à la voir converser avec sa préférée, aussi connue sous le nom de Marceline. Marceline qui en bien des points ressemblait à Denise ( rancœur contre ceux qui seraient meilleurs,et, haine des couleurs autres que doré, déguisée sous les traits d'une acceptation et tolérance exacerbée... entre autres), était aussi le poteaux sur lequel elle s'appuyer pour médire, quand sa grande sœur l'énervait. Telles des adolescentes superficielles s'échangeant leurs vêtements et "bons plans", elles s'accordaient en une parfaite mélodie de diffamations. A l'occasion de son anniversaire, Denise offrit même à Marceline, un "langue de vipère-porte-clefs", qui disait-on avait des propriétés hors du communs, tel que servir de radar à ennemis ( bizarrement, lors de plusieurs essais, le porte-clef ne cessa de tourner dans tous les sens, ce à quoi, Marceline en déduit qu'à ce moment elle devait êter entourée d'adversaires...), de talisman contre l'idiotie (elle eu une allergie quand elle voulut tester cette fonction, se disant qu'encore une fois elle devait être entourée de crétins d'où la réaction épidermique), et enfin de porte bonheur...

Pourtant, à force de vouloir toujours être mieux, Denise fut bientôt noyée par ses vices, car choisir comment s'habiller, se maquiller, quels vêtements acheter, quel magazine lire, qui haïr, eurent bientôt raison de son temps et de ses forces. L'explosion arriva un été. Un jour de grande fatigue physique et d'un trop plein d'égo, elle décida qu'elle pourrait choisir n'importe quel accoutrement puisque tout lui allait...Sauf que, elle réitéra la même expérience voyant que personne ne commentait ses tenues, et le délabrement suivit la paresse. Elle n'avait point réfléchit au fait que la crainte, rendait ses pauvres employés hypocrites. Et chacun y alla de sa glorification cachant une oraison funèbre au seul esprit qu'elle pu, un temps soit peu dompter, l'orno anima.

Les rumeurs se furent de plus en plus pressantes concernant la proche fin de son ère. Même quand une vielle folle l'insulta "d'affreuse énergumène", la cours pensa qu'elle ne se relèverait pas de cette affront qui l'avait pourfendu jusqu'aux tréfonds de son amour propre.

C'est ici, que vous vous attendez certainement à une chute, une leçon karmique, un retour de bâton, en bref une morale, mais restez désabusés, car il n'y en a pas!

En fait, le mensonge, ce couteau à double tranchant, autant faiblesse que motivation; lui servit de motivation dans la reconquête de sa couronne. Tel un Kangourou, elle sauta sur ses deux pieds et revint encore plus défensive qu'auparavant. Les couleurs, tailles et longueurs qu'elle ne savait accorder revinrent elle aussi en arc en ciel bariolé, bigarré, chamarré, colorié, diapré, enluminé, multicolore, nuancé, peinturluré, teinté...

Son naturel qu'elle ne pourrait jamais chassé était revenu, fonçant sur elle, la chargeant, la dévorant et l'absorbant.... le pire étant, qu'en tout âme et conscience, cela lui fit plaisir!

Et où cela nous mène- t-il? Nulle part?!

Nous avons dorénavant découvert Denise et c'est votre humble serviteur qui vous annonce une illusion/conjecture à venir, Denise n'a toujours pas reçu sa vraie sanction, ou bien nous ne la connaissant pas encore. Mais une chose est sur, à présent, nous sauront que bien un aspect superficiel de sa personnalité,elle est telle une pièce humaine et principale du puzzle qui nous aidera à décrypter et à dévoiler le côté le plus obscur d'Echosland...

"Pour faire illusion aux autres, il faut être capable de se faire illusion à soi même, et c'est un privilège qui n'est donné qu'au fanatisme et au génie, aux fous et aux poètes." (C. Nodier)
"Pour faire illusion aux autres, il faut être capable de se faire illusion à soi même, et c'est un privilège qui n'est donné qu'au fanatisme et au génie, aux fous et aux poètes." (C. Nodier)

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